Gravir les pavés en monté
Chaque année, vers la fin de l'année, je m'assois derrière mon ordinateur portable. Un moment pour réfléchir à ce qui s’est passé et à ce qui va suivre. Cette année est différente ... très différente. On ne peut contredire le fait que beaucoup de choses se sont passées cette année. Les grand projets que nous nous sommes fixés pour 2020 ont dû passer aux oubliettes dès la mi-mars. Les objectives sont vites devenus obsolètes.
Pour ne pas être vulgaire,... Corona, c'est de la merde !
On entend parfois parler de la "nouvelle normalité". Il semble que nous devons accepter le fait qu'à partir de maintenant, tout sera différent pour toujours. Je préfère ne pas croire que tout ce qui est mis en place maintenant le sera pour toujours. Je préfère rester positif et appliquer ce que nous avons appris l'année dernière pour devenir encore plus fort à l'avenir. L'avenir... c'est ce que nous attendons tous avec impatience.
Personne ne se réjouit des missions qui s'arrêtent ou de parler avec nos collègues que de manière virtuelle. J'attends vraiment avec impatience le moment où je pourrais à nouveau serrer la main d'un client ou le saluer d’une kiss. Que nous, en tant qu'équipe, puissions travailler ensemble et rire dans un même espace. Que l'expérience des clients et des employés soit une fois de plus le sujet central de la conversation au lieu de la énième mise à jour de Corona.
Néanmoins, je ne considère pas l'année 2020 comme une année perdue. Ce fut une année où nous avons continué à grandir (même si c'était beaucoup moins qu’espéré). Ce fut également une année où nous avons pu accueillir de nouveaux collègues. C'est une année où Store Support a été enterré et où excap est né.
En bref, ce fut une année que j'ose qualifier de réussie compte tenu des circonstances.
En tant que cycliste passionné, comme beaucoup d'autres, j'ai parcouru plus de kilomètres cette année que les précédentes. Cela m'a permis d'avoir l'esprit tranquille dans des périodes assez mouvementées et c'est aussi à vélo que j'ai eu l'idée de ce blog. Lors d’un matin d'octobre, un peu brumeux, j'ai entamé une courte mais difficile ascension dans les Ardennes flamandes. Le Paterberg était devant moi et le sommet m'a fait signe. Entre nous, il n'y avait que 400 mètres, mais ces 400 mètres furent les plus difficiles de l'année. Les pavés sont impitoyables et semblent avoir pour seul but de détruire complètement votre rythme. Vous essayez de suivre le rythme, mais ce n'est pas si simple. Le coureur devant moi craque pendant que je m’efforce à atteindre ce sommet. Je n’abandonne pas.
Je peux appliquer la symbolique de cette ascension à notre entreprise pour cette année. Nous avons réussi à atteindre le sommet, mais ce n'était pas facile. Les pavés lié au Corona nous ont rendu la tâche assez difficile en cours de route. Mais nous sommes devenus un peloton et nous attendons déjà avec impatience les cols que nous allons gravir en 2021.
J'aimerais emmener mon équipe au Mont Ventoux. Les 20 kilomètres pour atteindre le sommet du géant de Provence m'ont paru moins difficiles que les 400 mètres du Paterberg et cela a beaucoup à voir avec les pavés. J'espère surtout que 2021 se présente à nous comme une surface lisse et bétonnée.
Viser le sommet !
Cordialement,
Yves